Inondations du 1er mai – Des dégâts contenus malgré un épisode orageux exceptionnel

La Seine-et-Marne a été le département le plus foudroyé de France ce mercredi 1er mai. Cette forte activité électrique s’est accompagnée de violents orages qui se sont abattus dans la nuit de mercredi à jeudi à Ozoir-la-Ferrière. Les services municipaux se sont mobilisés toute la nuit pour porter secours aux habitants. Récit des événements.

La Seine-et-Marne avait été placée en alerte orange au risque d’orages, avec une activité électrique soutenue. Une prévision qui s’est effectivement traduite par de violents orages et une pluviométrie exceptionnelle, d’une intensité comparable aux grandes inondations qui avaient frappé la commune voici quelques années.
On a mesuré jusqu’à 50 cm d’eau dans le quartier de l’Archevêché nord et même 80 cm d’eau à la gare. Fort heureusement aucun blessé n’est à déplorer, mais des dégâts sont à signaler principalement dans le secteur du Poirier-Rouge où une dizaine de maisons ont été inondées. Dans la zone industrielle, ce sont les bâtiments des services techniques qui ont subi des dommages avec des grêlons qui ont pénétré jusque dans la salle des archives. Des dégâts à estimer.


Dès le début de l’orage, une cellule de crise pilotée par le maire a mobilisé l’équipe d’astreinte des services techniques sitôt rejointe par d’autres agents appelés en renfort, totalisant plus d’une vingtaine d’agents communaux sur place. Leur intervention a été sécurisée par 10 agents de la police municipale qui a dû fermer des rues.
Sur place également, trois adjoints au maire ont supervisé l’action des services municipaux : Marie-Laure Morelli (Environnement, Personnel), Cyril Ghozland (Finances, Budget) et Ziain Taddjine (Vie des quartiers). Ils étaient accompagnés par le directeur général des services, le directeur des services techniques et le chef de la police municipale.


Sacs de sable, batardeaux et opérations de pompage en urgence


Afin de parer à l’urgence, les agents techniques ont déployé des sacs de sable et des batardeaux au pied des habitations les plus vulnérables. Ils ont effectué des opérations de pompage chez des particuliers inondés et permis le dégagement de véhicules surpris par la brusque montée des eaux.
Parallèlement, une autre équipe intervenait pour réguler le niveau de l’eau par l’ouverture de toutes les grilles et avaloirs de trottoirs. Il s’agissait de soulager le réseau souterrain de l’avenue Rond-Buisson et de délester l’eau pluviale vers le ru. « Au plus fort de l’orage, c’était cataclysmique, on voyait des tourbillons au-dessus de tous les avaloirs qu’on ouvrait », témoigne, encore impressionné, un des agents des services techniques à l’issue d’une nuit blanche.
Même si des inondations ont été constatées, leur nombre a pu être ramené à moins d’une dizaine d’habitations. Sans la réactivité et la coordination du personnel communal et des élus, les dégâts auraient pu être plus importants.


Les nouveaux ouvrages ont permis de limiter les dégâts


Autre facteur important : la présence d’ouvrages de régulation des eaux de pluie, comme le bassin du Poirier-Rouge ou le réseau d’eau pluviale de l’avenue Rond-Buisson qui n’existaient pas il y a encore quelques années. Bien que saturés (le bassin du Poirier-Rouge a débordé pour la première fois depuis sa mise en service), ces ouvrages ont parfaitement rempli leur rôle et permis d’éviter le scénario du pire comme la Ville l’a connu ces dernières années.
Le bilan de cette première nuit fait apparaître des dégâts circonscrits au quartier de la gare principalement. Comme les fois précédentes, la première cause des inondations reste l’écoulement des eaux venant de la forêt.


Mise en œuvre de la zone d’expansion des crues


C’est la raison pour laquelle la municipalité, sous l’impulsion de Jean-François Oneto, maire, s’est battue pour obtenir du Syage (1) l’aménagement de nouveaux ouvrages de protection. En fin d’année dernière, la Ville a enfin obtenu le feu vert pour la création d’une zone d’expansion des crues (Zec), dont l’objectif sera de retenir les eaux de pluie dans la forêt d’Armainvilliers (2).
Ce projet se traduira par la création d’une digue de rétention de près 1 000 m en amont de la voie SNCF, pour un début de travaux au second semestre 2024. Dimensionnés pour des crues trentennales, ces nouveaux ouvrages contribueront à limiter les conséquences de pluviométries exceptionnelles à l’avenir.
La Ville reste aux côtés des familles sinistrées et se tient à la disposition des administrés pour tout renseignement.
Tél. : 01 64 43 35 35.
Courriel : votremaire@mairie-ozoir-la-ferriere.fr
(1) Syndicat mixte pour l’assainissement et la gestation des eaux du bassin versant de l’Yerres.
(2) Cf. Ozoir Mag n°133, édition de février-mars 2024

 Crédit photos services municipaux ©facebook Claire Cappellin


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