Il en existe deux espèces, celle du pin et celle du chêne. Elles vont faire leur nid de soie dans ces arbres avant d’en descendre en file indienne, généralement au printemps, pour s’enfouir dans le sol et entamer leur processus de transformation en chrysalide. On la rencontre au printemps et en été sur les chênes et en hiver sur les pins. Elle vit dans des nids accrochés aux arbres et se déplace en groupe.
Leurs poils urticants provoquent des réactions cutanées importantes voire des lésions oculaires ou respiratoires.
Ces poils, ne sont pas ceux, blancs et soyeux, visibles sur le corps de la chenille mais d’autres, microscopiques, que la chenille libère lorsqu’elle se sent en danger. Très légers, ils peuvent être emportés par le vent et se ficher dans la peau ou les muqueuses. Lorsque par frottement, ils se cassent, ils libèrent une protéine toxique.
C’est lorsque les chenilles descendent de leur arbre, que les risques sont les sont les plus élevés. Elles sont dotées de poils urticants qui, si elles se sentent menacées, peuvent se disperser dans l’air ou sur le sol.
En se brisant, ils libèrent une substance (toxine) provoquant un danger pour la santé de l’homme et des animaux domestiques.