Le message est clair : non au survol d’Ozoir, oui à un contournement des avions par la forêt d’Armainvilliers. Depuis la semaine dernière, une banderole est déployée sur le parking de la mairie. Une campagne lancée par la municipalité, qui fait suite à une enquête publique lancée par la Direction générale de l’aviation civile. Pour faire entendre notre voix, signez la pétition !
On ne peut pas la manquer. Depuis ce vendredi 5 avril 2024, une grande banderole est déployée par la municipalité sur le parking de la mairie. Son message : « Non au survol d’Ozoir, oui à un contournement des avions par la forêt d’Armainvilliers. Signez la pétition. » Une action qui fait suite à l’enquête publique organisée par la Direction générale de l’aviation civile, dont les conclusions s’étaient avérées décevantes pour la Ville.
En effet, depuis plusieurs années, la DGAC travaille sur un projet de modification des procédures d’atterrissage à l’aéroport d’Orly. L’objectif est de diminuer les nuisances sonores et les émissions de CO2 des avions survolant les villes situées dans l’axe des pistes, dont Ozoir-la-Ferrière. L’idée est de créer un mini-couloir aérien dans les derniers kilomètres et de faire atterrir les aéronefs au compte-goutte et à la queue leu leu, selon une procédure en descente continue dite aussi en « pente douce ». Sa mise en œuvre est envisagée pour 2026.
Pour la commune d’Ozoir, ce changement se traduirait certes par moins d’habitants survolés dans la partie nord de la commune, mais en contrepartie pour ceux qui resteraient dans l’axe d’atterrissage, une concentration plus importante d’aéronefs en phase d’approche, à une altitude de survol que la DGAC n’a pas su évaluer précisément puisqu’elle l’estime entre 1 000 et 3 500 m. Une estimation trop vague, a déploré le maire Jean-François Oneto, fervent partisan de la solution d’un contournement des avions par la forêt d’Armainvilliers en phase d’approche, c’est-à-dire quand l’avion amorce sa descente pour atterrir. « Je me battrai sans relâche pour cette solution » a rappelé le maire en réunion publique à ce sujet. Même inquiétude concernant les conséquences des nuisances aériennes et de la pollution atmosphérique sur la santé des populations survolées. Là aussi, peu ou pas de données dans les études de la DGAC.
Le survol par la forêt n’est certes pas la meilleure des solutions mais « tout doit être mis en œuvre pour protéger nos concitoyens, en particuliers les plus jeunes et les plus vulnérables », estime le maire Jean-François Oneto. A ce stade, une pétition doit être lancée, en partenariat avec l’association AOCNA (Association ozoirienne contre les nuisances aériennes). Déposez votre coupon-pétition à l’accueil de la mairie où une urne est à votre disposition.
Si vous aussi, vous dites : non au survol d’Ozoir par les avions ;
Si vous êtes d’accord pour que les avions contournent la ville par la forêt d’Armainvilliers en phase d’atterrissage ;
Signez la pétition de la Ville pour que votre voix soit entendue ! Plus nous serons nombreux, plus notre voix pèsera !
Date de publication : 08/04/2024
Anciens articles
Depuis de nombreuses années et avec le concours de l'association AOCNA, la municipalité est mobilisée aux côtés des Ozoiriens sur ce dossier pour agir auprès des instances compétentes en pointant les conséquences des nuisances aériennes (sur l'environnement, la santé des riverains...) mais aussi en proposant des alternatives de changements.
La Ville d’Ozoir-la-Ferrière soutient la pétition contre les nuisances aériennes.
Jusqu’au 25 avril 2022, les ozoiriens ont été invités à soutenir la pétition contre les nuisances aériennes générées par le développement de l’aéroport. Cette pétition (n°1064/2021) était mise en place par l’Association DRAPO (Défense des Riverains de l’Aéroport d’Orly)
Participation à la consultation publique contre les nuisances aériennes générées par le développement de l’aéroport !
Alors que de nouvelles surfaces d’accueil des passagers ont été construites et les pistes refaites pour pouvoir accueillir près de 40 millions de passagers par an, le projet de développement d’aéroport d’Orly va se poursuivre générant ainsi des impacts sanitaires, sonores et atmosphériques sur notre territoire. Jean-François ONETO, Maire d’Ozoir-la-Ferrière, sensible aux problématiques des nuisances sonores liées aux avions sur la commune et engagé dans ce dossier depuis plusieurs années, s’associe à cette action de pétition contre les nuisances aériennes générées par le développement de l’aéroport. Les habitants du territoire pouvaient soutenir l’action entreprise par la DRAPO contre le refus du développement effréné de l’aéroport, en signant une pétition.
Mise en place d'une consultation publique
Dans le cadre de ce projet de plan, une consultation publique était organisée jusqu’au 25 octobre 2021 à laquelle 355 Ozoiriens ont participé en émettant leurs observations à travers un formulaire distribué dans les boîtes aux lettres.
AOCNA, un acteur majeur
AOCNA, Association Ozoirienne Contre les Nuisances Aériennes, a pour mission de défendre le cadre de vie des Ozoiriens contre les nuisances aériennes en mettant en œuvre des actions de revendication comme le changement de la flotte aérienne par des avions moins bruyants ou l’approche en descente continue des avions.
Les nombreuses actions menées conjointement par le Maire, Jean-François ONETO et l’AOCNA, Association Ozoirienne Contre les Nuisances Aériennes permettent de sensibiliser les autorités publiques et les institutions compétentes aux enjeux relatifs aux nuisances aériennes sur le territoire ozoirien
DICRIM
Le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) est un document élaboré afin d’informer les habitants des risques existants sur le territoire de la commune et de la conduite à tenir en cas d’accident.